Valérie Bonnier, une femme de l'Être.
Déc. 2012. Magazine Paris Montmartre, avec Inès de la Fressange en couverture. Un article élogieux sur Valérie, signé par Jean-Marc Tarrit, maître de conférence en économie politique à la Sorbonne, artiste peintre et Président d'Honneur de la République de Montmartre.
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" Avec la trilogie romanesque très remarquée (…), Valérie Bonnier fait une entrée en fanfare dans l’univers du « roman d’analyse personnelle » et intègre aux côtés des Roger Nimier, François Nourissier, Jacques Laurent et bien sûr Françoise Sagan cette « École des Hussards », où la fête, l’insolence, le plaisir ardent, l’amitié, l’impudeur comblent un comportement désabusé et une certaine mélancolie de vivre. On retrouve avec bonheur dans les trois héroïnes, Clarisse, Sidonie et Graziella ce côté libre, sensuel, fantasque, démoniaque, angélique, drôle, mutin et émouvant qui fait qu’une femme n’est pas un homme ! Il y a vraiment du Sagan dans l’œuvre de Valérie Bonnier, ce sentiment rassurant d’une bourgeoisie que la vaporeuse délicatesse, l’espièglerie amusée et la vitalité placent aux antipodes du classicisme."
" Avec la trilogie romanesque très remarquée (…), Valérie Bonnier fait une entrée en fanfare dans l’univers du « roman d’analyse personnelle » et intègre aux côtés des Roger Nimier, François Nourissier, Jacques Laurent et bien sûr Françoise Sagan cette « École des Hussards », où la fête, l’insolence, le plaisir ardent, l’amitié, l’impudeur comblent un comportement désabusé et une certaine mélancolie de vivre. On retrouve avec bonheur dans les trois héroïnes, Clarisse, Sidonie et Graziella ce côté libre, sensuel, fantasque, démoniaque, angélique, drôle, mutin et émouvant qui fait qu’une femme n’est pas un homme ! Il y a vraiment du Sagan dans l’œuvre de Valérie Bonnier, ce sentiment rassurant d’une bourgeoisie que la vaporeuse délicatesse, l’espièglerie amusée et la vitalité placent aux antipodes du classicisme."
Valérie Bonnier, une femme de l'Être…
Vous l’avez sûrement déjà croisée aux détours d’un pavé ou au sommet d’un escalier, faufilant sa longue silhouette entre Lepic et Abbesses. Là, sur ses terres montmartroises, elle vous aura sans doute intrigué avec son regard bleu profond mis en scène par sa rousse chevelure. Et si, par bonheur ou par inconscience, vous lui avez parlé, elle vous aura à l’évidence convaincu de l’impérieuse nécessité de mieux la connaître. Car vous aurez rencontré un vrai personnage, une authentique femme de lettres exploitant les moindres recoins de l’écrit pour disséquer avec une apparente facilité nos sentiments amoureux, nos délicieuses tentations, nos passions les plus foudroyantes, les amertumes de nos désillusions comme celles de nos douloureuses séparations. La veine littéraire de Valérie Bonnier n’est que volupté chaloupée, séduction libertine au climat doux-amer et à la transparente tendresse.
Cette sensualité ordonnée, essence de son écriture, lui vient-elle de ses origines tant brésiliennes que lyonnaises ou de ses jeunes années de pensionnats emprunts de religiosité qu’il convient de conjuguer au pluriel tant ils furent nombreux à tenter de contenir une indiscipline endémique ? C’est en montant à la capitale et en s’installant immédiatement à Montmartre, seul village à pouvoir accueillir sa fougue, que Valérie Bonnier va s’épanouir en embrassant le Paris artistique. Elle suit les cours de théâtre Jean-Laurent Cochet, tout en tutoyant le mannequinat et la danse classique. Le cinéma l’appelle et c’est en qualité de comédienne qu’elle rejoint François Truffaut (L’homme qui aimait les femmes), Just Jaeckin (Madame Claude) ou Nina Companeez (Deux amis d’enfance). Toutefois, la plume aura raison de la caméra. Commence alors la voie de l’écriture dans laquelle cette femme passionnée va s’engager en empruntant tous les chemins créatifs communs à la littérature et au spectacle. Elle appliquera ainsi ce conseil donné par François Truffaut qui le premier l’encouragea à en faire son métier autant que sa raison de vivre : « il faut vous éloigner de vous-même sans vous perdre de vue ».
Scénariste, dialoguiste, auteur dramatique et romancière, cette longue dame devient boulimique des mots. Elle écrit pour le cinéma en compagnie de son ami Claude Lelouch (Il y a des jours et des lunes), adapte le roman de Sagan (Le coup du sort), nous livre plus d’une trentaine de pièces de théâtre et de nouvelles radiophoniques tant pour France Inter que pour France Culture, véritables petits bijoux interprétés par Suzanne Flon, Marion Game, Catherine Arditi, Dominique Paturel, Bernard Menez et bien d’autres. L’écriture télévisuelle ne la rebute pas, au point de dialoguer et scénariser une vingtaine de téléfilms, séries et feuilletons parmi lesquels Avocats et associés, Terre Indigo avec Francis Huster et Christina Reali, Le sanglot des anges avec Ruggero Raimondi et Ludmilla Mickaël, Deux mamans pour Noël avec Antoine Dulery et Marie-José Nat ou bien encore La maîtresse du Président avec Christina Reali. Auteur de théâtre, sa dernière pièce L’escapade (Editions Art et Comédie), véritable démonstration de séduction aigre-douce aux dialogues aiguisés, vient de paraître en France après avoir été jouée à New-York et filmée par la télévision Polonaise.
Avec la trilogie romanesque très remarquée, Toutes les rousses ne sont pas des sorcières, Toutes les blondes ne sont pas des anges, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses (Editions du Rocher) Valérie Bonnier fait une entrée en fanfare dans l’univers du « roman d’analyse personnelle » et intègre aux côtés des Roger Nimier, François Nourissier, Jacques Laurent et bien sûr Françoise Sagan cette « École des Hussards », où la fête, l’insolence, le plaisir ardent, l’amitié, l’impudeur comblent un comportement désabusé et une certaine mélancolie de vivre. On retrouve avec bonheur dans les trois héroïnes, Clarisse, Sidonie et Graziella ce côté libre, sensuel, fantasque, démoniaque, angélique, drôle, mutin et émouvant qui fait qu’une femme n’est pas un homme ! Il y a vraiment du Sagan dans l’œuvre de Valérie Bonnier, ce sentiment rassurant d’une bourgeoisie que la vaporeuse délicatesse, l’espièglerie amusée et la vitalité placent aux antipodes du classicisme si prévisible propre aux bobos. Le dernier opus de cette trilogie situe son action dans les rues de Montmartre, qui devient ainsi acteur et décor. Montmartre toujours, Montmartre encore, Montmartre où se situera également le nouveau roman de Valérie Bonnier, L’homme idéal s’appelle Paul, à paraître en 2013.
C’est une longue femme rousse, élevée en 2010 en compagnie de Didier van Cauwelaert au titre de Citoyen d’Honneur de la République de Montmartre, qui vit, aime et offre une très subtile légèreté des Lettres.
Vous l’avez sûrement déjà croisée aux détours d’un pavé ou au sommet d’un escalier, faufilant sa longue silhouette entre Lepic et Abbesses. Là, sur ses terres montmartroises, elle vous aura sans doute intrigué avec son regard bleu profond mis en scène par sa rousse chevelure. Et si, par bonheur ou par inconscience, vous lui avez parlé, elle vous aura à l’évidence convaincu de l’impérieuse nécessité de mieux la connaître. Car vous aurez rencontré un vrai personnage, une authentique femme de lettres exploitant les moindres recoins de l’écrit pour disséquer avec une apparente facilité nos sentiments amoureux, nos délicieuses tentations, nos passions les plus foudroyantes, les amertumes de nos désillusions comme celles de nos douloureuses séparations. La veine littéraire de Valérie Bonnier n’est que volupté chaloupée, séduction libertine au climat doux-amer et à la transparente tendresse.
Cette sensualité ordonnée, essence de son écriture, lui vient-elle de ses origines tant brésiliennes que lyonnaises ou de ses jeunes années de pensionnats emprunts de religiosité qu’il convient de conjuguer au pluriel tant ils furent nombreux à tenter de contenir une indiscipline endémique ? C’est en montant à la capitale et en s’installant immédiatement à Montmartre, seul village à pouvoir accueillir sa fougue, que Valérie Bonnier va s’épanouir en embrassant le Paris artistique. Elle suit les cours de théâtre Jean-Laurent Cochet, tout en tutoyant le mannequinat et la danse classique. Le cinéma l’appelle et c’est en qualité de comédienne qu’elle rejoint François Truffaut (L’homme qui aimait les femmes), Just Jaeckin (Madame Claude) ou Nina Companeez (Deux amis d’enfance). Toutefois, la plume aura raison de la caméra. Commence alors la voie de l’écriture dans laquelle cette femme passionnée va s’engager en empruntant tous les chemins créatifs communs à la littérature et au spectacle. Elle appliquera ainsi ce conseil donné par François Truffaut qui le premier l’encouragea à en faire son métier autant que sa raison de vivre : « il faut vous éloigner de vous-même sans vous perdre de vue ».
Scénariste, dialoguiste, auteur dramatique et romancière, cette longue dame devient boulimique des mots. Elle écrit pour le cinéma en compagnie de son ami Claude Lelouch (Il y a des jours et des lunes), adapte le roman de Sagan (Le coup du sort), nous livre plus d’une trentaine de pièces de théâtre et de nouvelles radiophoniques tant pour France Inter que pour France Culture, véritables petits bijoux interprétés par Suzanne Flon, Marion Game, Catherine Arditi, Dominique Paturel, Bernard Menez et bien d’autres. L’écriture télévisuelle ne la rebute pas, au point de dialoguer et scénariser une vingtaine de téléfilms, séries et feuilletons parmi lesquels Avocats et associés, Terre Indigo avec Francis Huster et Christina Reali, Le sanglot des anges avec Ruggero Raimondi et Ludmilla Mickaël, Deux mamans pour Noël avec Antoine Dulery et Marie-José Nat ou bien encore La maîtresse du Président avec Christina Reali. Auteur de théâtre, sa dernière pièce L’escapade (Editions Art et Comédie), véritable démonstration de séduction aigre-douce aux dialogues aiguisés, vient de paraître en France après avoir été jouée à New-York et filmée par la télévision Polonaise.
Avec la trilogie romanesque très remarquée, Toutes les rousses ne sont pas des sorcières, Toutes les blondes ne sont pas des anges, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses (Editions du Rocher) Valérie Bonnier fait une entrée en fanfare dans l’univers du « roman d’analyse personnelle » et intègre aux côtés des Roger Nimier, François Nourissier, Jacques Laurent et bien sûr Françoise Sagan cette « École des Hussards », où la fête, l’insolence, le plaisir ardent, l’amitié, l’impudeur comblent un comportement désabusé et une certaine mélancolie de vivre. On retrouve avec bonheur dans les trois héroïnes, Clarisse, Sidonie et Graziella ce côté libre, sensuel, fantasque, démoniaque, angélique, drôle, mutin et émouvant qui fait qu’une femme n’est pas un homme ! Il y a vraiment du Sagan dans l’œuvre de Valérie Bonnier, ce sentiment rassurant d’une bourgeoisie que la vaporeuse délicatesse, l’espièglerie amusée et la vitalité placent aux antipodes du classicisme si prévisible propre aux bobos. Le dernier opus de cette trilogie situe son action dans les rues de Montmartre, qui devient ainsi acteur et décor. Montmartre toujours, Montmartre encore, Montmartre où se situera également le nouveau roman de Valérie Bonnier, L’homme idéal s’appelle Paul, à paraître en 2013.
C’est une longue femme rousse, élevée en 2010 en compagnie de Didier van Cauwelaert au titre de Citoyen d’Honneur de la République de Montmartre, qui vit, aime et offre une très subtile légèreté des Lettres.
Jean-Marc TARRIT